jean-noel-coulon

Trufficulteur

Jean-Noël Coulon

Email: jeanoel.coulon@outlook.com

Notre partenariat

Ancien maraîcher devenu viticulteur, producteur de cognac et trufficulteur, Jean-Noël Coulon s’est fait connaître du grand public dans la 8ème saison de l’Amour est dans le pré en 2013. Accompagné de sa fidèle petite chienne Fifi, c’est auprès de ses arbres truffiers qu’il vit heureux.

Sa philosophie

Installé sur les crêtes d’un petit village de 550 habitants au bord de l’estuaire de la Gironde, à mi-chemin entre Bordeaux et La Rochelle, Jean-Noël partage son terrain et son temps entre ses vignes et des arbres truffiers qu’il a lui-même planté il y a une quinzaine d’années. Celui qui devait être mécanicien a finalement suivi le chemin de ses parents en reprenant la ferme à ses 20 ans. Spécialiste du melon pendant 17 ans, il s’est reconverti dans le cognac et tardivement dans la trufficulture. Jean-Noël a planté des chênes verts et des chênes pubescents qui ont produit leurs premières truffes au bout de 5 à 6 ans. Dans une société où tout va très vite, attendre sa première récolte pendant des années est une philosophie de vie apaisante. « Je me suis lancé à tâtons parce que c’était nouveau dans la région. Pour ramasser la truffe il faut soit un cochon, un chien ou… une mouche ! J’ai choisi un petit chien qui s’appelle Fifi. » Jean-Noël n’est rien sans sa Fifi puisque c’est elle qui détecte la truffe, nichée sous deux à trois centimètres de terre autour de l’arbre. Le chien gratte la terre et son maître la ramasse. C’est ainsi que de décembre à février, Jean-Noël récolte la tuber melanosporum et en est devenu un véritable spécialiste.

Implication sur le projet avec Karine 

Avec David Moncayo, les deux trufficulteurs ont convaincu Karine de planter des chênes truffiers, et de transmettre leur passion au plus grand nombre : c’est tout un art noble à partager. « C’est une vraie belle rencontre de l’aventure, Jean-Noël est devenu un ami. Il m’a tellement vanté les plaisirs de la chasse aux truffes que j’ai eu envie de vivre cette passion-là ! Je l’ai appelé pour qu’il me conseille, qu’il m’accompagne, même si je sais très bien que je n’en aurai pas autant que lui ! J’ai peu d’espoir d’obtenir une récolte mais ce n’est pas grave, j’aime les chênes. C’est toujours au pied d’un chêne que les plus belles histoires se racontent. »